- Comment avons- nous commencé le powerlifting ?
"Nicolas a d'abord commencé par la préparation physique qu'il faisait pour le rugby. Ses performances n'étaient pas si mauvaises alors notre père a fait quelques recherches et a trouvé le site de la Fédération Française de Force. Puis Nicolas a trouvé un club et a commencé sa carrière de powerlifter à l'âge de 16 ans.
Pendant les vacances de Noël, il m'a défié sur un deadlift. J'ai soulevé une barre à 100kg alors que j'avais 14 ans. Et j’ai donc commencé à faire de la compétition la saison suivante.
Aujourd'hui, nous sommes tous deux membres de l'équipe de France et Nicolas me coache depuis mes débuts. Nos parents nous soutiennent et nous suivent partout, aussi bien pour les compétitions nationales que pour les coméptitions internationales. Ils sont nos plus grands fans. Par exemple, c'est notre père qui a construit notre salle de sport actuelle. Ils ont toujours étaient sportifs, ils couraient il y a quelques années et ont même participé à des marathons. Mais aujourd'hui, ils nous ont rejoint dans le powerlifting pour rester en bonne santé, avec Nico comme coach évidemment. Ils prouvent notamment que la génétique a des conséquences sur notre force haha. La #A7Family prend tout son sens maintenant.
- Pourquoi avons- nous choisi A7 ?
Nous avons choisi A7 parce que nous avons les mêmes valeurs. J'ai toujours envie d'être en partenariat avec A7 pour cela. Cette volonté s'est confirmée lors de mes premiers championnats du monde subjunior en 2019 (Helsingborg, Suède). Je me suis rendu au stand d'A7 présent dans le hall de la salle pour acheter le maillot de la compétition. L'équipe m'a vu avec mes médailles et André m'a dit "Félicitations ! Nous avons regardé ton deadlift sur l'écran TV, très impressionnant". Quand on a 15 ans, ce genre de mots ne peuvent que vous toucher et vous rendre heureux.
Nico portait du A7 depuis longtemps avant que nous ne rejoignions l'équipe et il était vraiment amoureux de cette marque. Il postait et les mentionnait déjà beaucoup sur les réseaux avant que nous soyons en partenariat.
Nous appliquons l'état d'esprit "Demand Greatness" dans notre entraînement et notre mode de vie. Nous faisons tous les efforts nécessaires pour atteindre nos objectifs et nous pensons que les progrès sont présents partout. Il peut s'agir de l'alimentation, du sommeil, de la durée de l'entraînement, de son intensité et de l'engagement que l'on y met. Tous nos échecs nous ont appris quelque chose. Il y a toujours un moyen d’être plus forts qu'avant.
Nous aimons aussi beaucoup A7 parce qu'elle est différente des autres marques, et nous aimons cette différence, ne pas faire la même chose que les autres. De plus, ils essaient de faire mieux à chaque fois, de s’approcher de l’excellence... et c'est ce à quoi nous croyons aussi. Mais ce que nous aimons le plus chez A7, c'est cet aspect de convivialité. Nous avons trouvé en A7 une famille avec beaucoup d'amour et de gentillesse, ce qui nous rend vraiment reconnaissants. Et nous sommes très fiers de représenter A7 dans notre sport et dans nos vies.
- Quels sont vos produits A7 préférés ?
C'est une question vraiment difficile ! Tous les produits sont géniaux mais j'ai un coup de cœur pour le pull Sherpa (surtout quand on vit à la montagne). J'adore la collection IPF Electric Lemonade parce qu'elle est originale et différente des autres (et j'ai déjà réalisé deux PR avec cet ensemble ;)). Ensuite, le short 360 KWD est pour moi un game changer. Quand on est une femme, c'est difficile de trouver des shorts qui ne vous moulent pas trop, avec des poches, et qui restent souples. Ces shorts sont parfaits pour se sentir à l'aise. Je le porte pour mes entraînements, pour marcher ou juste quand je veux passer des moments détente pendant l'été.
Enfin, j'aime beaucoup la collection "Live the Barbell". Je me reconnais dans le message qui est partagé. Les couleurs et le graphisme sont tellement originaux, le jaune apporte un peu de fraîcheur et est très cool !
Pour Nico, son tout premier produit A7 a été un T-Shirt Bar Grip et avec on peut faire un bon développé couché sur tous les bancs du monde donc c'est tellement précieux ! Mais honnêtement ses préférés sont les joggings et les shorts car ils sont tellement confortables quand on a des jambes imposantes avec des gros quads 😅.
- Quels sont vos objectifs pour 2023 ?
Nicolas vise le titre mondial en tant que nouveau lifter chez les Open. Ce sont de grandes ambitions mais il a la motivation qui va avec. Peut-être qu'un jour il atteindra la tonne au total également.
Pour moi, il s'agit de monter sur le podium aux Championnats du monde et aux Euros Open.
Conserver mon titre de champion du monde junior et améliorer mes records du monde au soulevé de terre et au total.
Peut-être que je peux aussi rêver d'un record du monde au développé couché.
- Nico - Tu t'es blessé juste avant les Européens fin 2022 et tu as quand même réussi à te classer 2ème au général (dans la catégorie ouverte). Comment as-tu fait pour rester positif et mentalement fort avec une blessure si proche de l'événement ?
“Tout d'abord, la première nuit a été vraiment difficile, honnêtement, je pensais que je ne pourrais pas faire les Européens, genre 0% de chance. J'espérais juste que je n'aurais pas besoin d'être opérée parce que ma cheville était vraiment moche et douloureuse. Je voulais juste être ok pour les Mondiaux 2023, ne pas m'arrêter trop longtemps et être capable de jouer au rugby une autre fois. Si j'avais eu besoin d'une opération, j'aurais arrêté ma carrière de rugbyman et c'était vraiment la chose la plus difficile.
Le lendemain, je suis allé à l'hôpital et il y avait une chaise dans la salle de consultation, j'ai essayé de faire un box squat et même si ma cheville ne bougeait pas, je pouvais le faire ! A ce moment-là, je me suis dit " ok, si je suis capable de squatter 70kg en 10 jours, je vais aller aux Europes ". Ce n'est que ma deuxième année en tant qu'athlète international, tous les moments sur ce genre de plateforme sont incroyables et je sais que beaucoup de gens rêvent d'être à ma place donc je devais faire de mon mieux pour monter sur la plateforme.
J'ai demandé l'avis de cinq kinésithérapeutes et de deux chirurgiens, et j'en suis arrivé à la conclusion que je pourrais soulever des poids, mais pas à 100 %, mais que ça irait.
J'ai commencé à faire de la rééducation pendant 1h30 chaque jour, juste pour ma cheville, en plus de l'entraînement, et je me suis fixé de nouveaux petits objectifs chaque jour.
Et comme je l'ai dit à Charlotte (ma fiancée), dans la catégorie Open, je n'ai pas réussi à monter sur le podium aux championnats du monde, alors j'avais faim. Maintenant que j'ai terminé deuxième aux championnats européens, j’ai envie de gagner.
- Quelle est votre chanson fétiche à la salle de sport ?)
Pour Clara, ça varie beaucoup mais celle qui est indémodable est "Lose Yourself" d'Eminem. Classique mais efficace !
Pour Nico, c'est "Les Yeux d'un Animal" du chanteur français Michel Sardou. Il l'écoute avant ses singles lourds au deadlift ou en compétition.
- Petit rappel sur notre palmarès
Nicolas :
Champion du monde junior en catégorie 105 kg (2021) et 120 kg (2022).
Champion d'Europe junior en 120 kg (2021)
4ème place aux Championnats du Monde Open en 120 kg (2022)
2ème aux Championnats d'Europe Open en 120 kg (2022)
Record du monde junior au total avec 895 kg
Clara :
2ème aux Championnats du Monde Junior en 69kg (2021)
Championne d'Europe junior en 69 kg à deux reprises (2021 & 2022)
Championne du monde junior en 69 kg (2022)
4ème place aux Championnats du monde ouverts en 69 kg (2022)
Record du monde junior au soulevé de terre (218 kg) et au total (510.5 kg)